Le Salon du SIDO qui a eu lieu du 7 au 8 Avril à Lyon est une formidable opportunité pour réaliser que le monde des objets connectés n’est qu’à son début.
C’est aussi l’occasion d’observer la complexité de la présentation ces objets inédits, dont les usages ne font pas encore partie de nos coutumes. David Rose (MIT Medialab) les appelle élégamment les « objets enchantés » .
Même si les responsables commerciaux ou les fondateurs de start-up (probablement les meilleurs ambassadeurs) sont présents sur les stands, la transmission de l’information se fait difficilement. Parfois, les visiteurs froncent les sourcils. Les images statiques des kakemonos ne suffisent pas.
Pierre Gartner (Elium Studio) doit aussi résoudre ce problème de nouveauté complexe au niveau du design : « Avant, l’objet avait une seule fonction, maintenant, il faut que le design reflète plusieurs fonctions à la fois. Certaines ne sont pas encore connues au moment du design, comme par exemple la balance de Withings qui est devenue aussi un capteur de pollution. »
On ne peut qu’approuver Bruno Bonnell (Awabot, Robopolis) qui nous rappelle que « nous sommes à la préhistoire des objets connectés ». L’IoT ne fait que commencer. Les perspectives sont immenses et c’est un monde nouveau, une intelligence mutualisée, qui se dessine.